dimanche 27 décembre 2009

Re à poil !

Depuis qu'elle est revenue au bercail je n'arrête pas de descendre au garage.
De temps en temps je la démarre. Un copain par-ci, un copain par-là et hop c'est la visite obligatoire.

Mais il faut bien se rendre à l'évidence. J'ai demandé à Gaël de tout remonter car je n'arrivais à trouver l'envie de tout remonter d'un seul coup.
La mécanique à l'unité ne me fait pas peur mais tout d'un coup c'était trop pour moi.
Dans cet optique le remontage du monstre devait se faire à l'économie. Seules les pièces complètement H.S devaient être remplacée.
Il était convenu que je me chargerais tout seul comme un grand de faire les modifications qui s'imposeraient dans le temps.

Donc je disais qu'il fallait bien se rendre à l'évidence. A chaque démarrage elle fume comme une Micheline et pète comme ... (non pas de nom sur ce forum de gentlemen), de l'huile sort des pots, enfin brèfle le haut moteur est à revoir dans sa totalité.

voici donc la photo de mamie telle qu'elle se trouve aujourd'hui :



Réalésage, remplacement des guides et des soupapes (j'en profite pour tout passer au 95), rodage, remplacement de joints nécessaires et elle sera repartie pour encore 150.000km au moins

Retour ééééépique !!!

Le lendemain matin c'est à dire peu avant midi il faudra songer au retour.
Cependant un petit détail reste encore à être réglé.
En effet lors de l'essai sur route au retour de nuit je ne voyais pas à quelle vitesse astronomique je roulais pour cause du lumière inexistante sur l'instrumentation de la fusée.

Qu'à cela ne tienne. Alors que Zabou prend du bon temps gardée notre fureur noire :



Il ne nous faudra sortir la revue technique afin d'étudier les ramifications électriques pour faire quelques tests de continuité et apposer quelques points de soudure afin que la lumière soit.



Un nouveau repas plus tard animé par un jeu de devinettes via un jeu sur internet qui demande de reconnaitre qui est le chanteur ou le groupe qui passe et le titre de la chanson, il est temps pour nous de partir.

Bien que Le Fauve est prêt à bondir on sent tout de même une certaine mélancolie à devoir quitter ces verts espaces :





Café avalé, botté, casqué, ganté c'est le moment du grand départ.
Les premiers tours de roues se font tranquillement. Zabou me suit avec la voiture familiale.
Je commence à bien l'avoir en main après une cinquantaine de kilomètres. Le rythme peut allors s'accélérer. Ca sent un peu l'embrayage fumé mais cette aodeur disparaîtra plus loin emportant avec elle le patinage artistique constaté la veille.

J'apprivoise la bête. Je la dirige, je vise. Mais trajectoire semblent être de plus en plus propre.

Une chose que je constate encore, c'est que la direction est bien plus lourde que sur la GS. J'ai l'impression que c'est un avantage au regard de la souplesse limite floue par moment de mon trail.

Ca y est tout est OK pour moi. Je peux commencer à prendre le rythme qui me convient quand je le désire et ne plus être tributaire des mes angoisses.
Ca roule, ça ronfle, ça vibre, ... C'est l'bonheur !!!

Les kilomètres passent tout seul. Il m'arrive de temps en temps de larguer Zabou en Mégane.

Puis tout à coup après une grosse accélération j'entends la moto qui pétarade. Je me dis dans un premier temps que c'est normal. Ce doit être lors des décélérations. Mais non. Arrivé du côté de Dreux alors qu'il fais déjà nuit je fais une pose à une station service. Elle pétarade de plus. Je crois qu'une soupape est grillée.
Je passe un coup de file à Pock histoire de lui faire un rapport.
Je fais gueuler la moto dans mon combiné. Elle pète de tout ces feux.

Gaël :
J'entends pas grand chose tu sais.

Moi :
J'espère que ce n'est pas ce que je pense.

Gaël :
Attends avant de voir le pire. On va déjà éliminer les cas les plus basiques.
Tu vois le départ des câbles d'accélérateurs à partir du carbu ?

Moi :
Oui.

Pocky :
Tu tire légèrement dessus.

Moi : OK j'essaye.
Bah c'est tout mou.

Pocky :
J'ai la grande joie de t'annoncer que tes soupapes ne sont pas en cause.
Tu as tout simplement cassé un câble d'accélérateur.
Avec un peu de chance t'as cassé le côté gauche. Il te suffira d'accélrer avec la main droite et de trier avec la main gauche sur la câble pété pour essayer de trouver un équilibrage.

Moi : Bon bah je suis un peu soulagé pour les soupapes mais en fait c'est le côté droit qui à lâché.

Pocky :
Bah faut réparer alors.

Moi :
T'es gentil mais il fait nuit. Y a un vent de dingue qui se lève et il commence à pleuvoir. Tu crois que je peux rentrer comme ça ?

Pocky :
Oui mais tu vas en chier.

Moi :
Bon bah merci pour tout.

Je reprends la route non sans avoir au préalable faits part de ces informations à Zabou. Elle devra se tenir prêt de moi maintenant.

Encore trente bornes de nationale à 2X2 deux voies et il est temps pour moi de sortir pour empreinter les départementales. Jusqu'à présent j'arrive à me débattre avec blanchette sans trop de soucis même si la pluie redouble et que comme prédit par Gaël ce n'est pas très agréable.

J'enquille la bifurcation, je commence à vouloir descendre quelques rapports pour attaquer la courbe de déviation.

Et là !!!! Plus possible descendre un rapport. Je comprends tout de suite que j'ai un problème d'embrayage, la poignée gauche ne voulant plus répondre à mes sollicitations

A partir de là il ne faut plus que je m'arrête ni que je cale avant d'arriver à la maison.
Il me semble en plus ne plus avoir de feu à l'arrière.

Zabou me couvre, la pluie ne cesse de tomber, il fait noir, j'ai froid, je traverse quelques villages fantômes à cette heure tardive ce sera ma chance. Je grille un feu avec totue la prudence nécessaire. Arrivé sur Mantes qui est une grande agglomération je fais tous les calculs scientifiques encore possibles pour arriver sur les feux tricolores au moment où ils passent au vert. idem pour les ronds-points.
La dernière côte pour nosu rendre à la maison se laisse entrevoir.

J'arrive saint et sauf à la maison tout en calant juste devant ma porte de garage.

Un dernier coup de file à Pock pour lui dire que je crois avoir pété mon nouveau dikse d'embrayoire tout neuf de la mort qui tue.
Il me dit que c'est fort possib'.

Je suis épuisé. On verra ça demain.

J'ai souffert mais elle est dans le garage :





Le lendemain m'annoncera à nouveau une bonne nouvelle. Après un rapide tour d'horizon je peut constater qu'il ne s'agit en fait de la clavette de commande d'embrayage située en sortie de boite qui est sortie de son logement.

ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉpique !

Les dernières bricoles

Les saucisses lentilles sont ingurgitées ainsi que les pommes au four.
Il n'est pas loin de 15H30 et il nous reste encore quelques bricoles à faire
Juste le temps pour nous d'aller chercher quelques outils :



Pose de la selle. Une première présentation histoire de faire les repérages :



Puis il faudra percer un peu le poli :





Vissage :



Tronçonnage :



Finissage !




Il faut maintenant nous attaquer à la pose du feu arrière équipé d'un support de plaque.
Pour ça un morceau de garde-boue fera l'affaire. Cette pose étant provisoire ne servira que pour ramener ma moto à la maison. Pas la peine de fignoler. On verra ça plus tard.







Je présente le feu/support :



Pendant ce temps Gaël fixe le garde-boue avant (pas encore peint)



Reste encore quelques trous à faire pour fixer l'ensemble sur la moto





Quelques études trigonométriques afin de trouver le bon angle



Et ça semble bon



Un peu de soudure pour rassembler les câbles :



Les tests sont positifs :



Et pose d'un rétroviseur :



Le temps de remplacer l'actuel réservoir par le miens peint en blanc pour l'occasion et de poser au double face un morceau de tapis de couchage Décathlon et il est temps pour nous d'aller faire les premiers tours de roues.

Le moteur part au quart de tour.
Pock et Zabou sont grimpé sur la R90/6 du pôpa.
C'est parti pour un tour.
AU début j'avoue que j'ai un peu les fois sur cet engin. Les commandes reculées tombent bien sous le pieds mais l'angle n'est pas bon. Il faudra revoir ça. Les bracelets donnent une postion de conduite un peu sur l'avant mais du tout désagréable.
Premier freinage. Ca va aussi. C'est pas une 12R mais y a quand même du répondant sur la poignée. Par contre le frein arrière faudra pas trop compter dessus.

La vitesse commence à se faire sentir. Pock et Zabou prennent du large. Gaël dans son jardin me met un vent. J'essaye de les rejoindre mais d'une part je suis un peu tendu sur la meule et d'autre part y a un problème.
En effet, l'embrayage patine. Plus tard j'aurais l'explication. EN fait le dikse d'embrayage à été changé mais totu ce qui va autour est d'origine et donc voilé. Faut laisser le temps à la mécanique de s'adapter
La nuit tombe et j'ai la banane. Je n'arrive pas à les suivre mais je sents cette moto vivre. Le son est terrib'. Les good vib sonrt là et je ne suis pas déçu.
Ont s'arrête dans un patelin pour faire le plein. Puis un arrêt obligatoire pour fâter ça autour d'une binouze dans un bar.

Le retour se fait de nuit. J'ai toujours ce problème de patinage mais je sents déjà un mieux. Ca me libère un peu et je peux entrevoir les possibilités de ma moto.

Nous rentrons et rangeons nos meules.
Encore une photo avant d'aller de nouveau boire un coup; partager un repas et finir la soirée autour d'une guitare et en fin de course finir un rhum à la banane sortie d'on ne sait où







ELLE EST TROP BELLE MA MEULE

La reprise. Un Bon week-end.

La meule est pratiquement prête.
Il me tarde d'aller la chercher mais ce ne sera pas possible tout de suite car avec Vincent nous avons organisé une petite balade pour les copains.

Va falloir patienter un peu et ne pas répondre directement au questions qui me seront inévitablement posées lorsque le potos passeront à la maison pour finir la randonnée autour d'un verre et voyant que mon garage est vide de la mamie.

Le W-E s'annonce. Zabou me dit qu'elle m'accompagne. Je suis content de ne pas faire le voyage en train et surtout qu'elle puisse être présente au retour. On ne sait jamais.

Avant le départ je passe chez Daffi pour acheter un feu arrière, je charge garde-boue, selle, un rétro gauche, un tapis de sol Décathlon et quelques outils.

C'est parti. La route semble interminable mais nous finissons par arriver. Gaël nous accueil sans ces parents qui seront absent tout le W-E sa petite sœur partagera avec nous quelques repas.



On discute, ... il discute, ... j'écoute plus ...

Bon elle est où ma meule ?!?
Pock se marre : Faut la sortir du local à betteraves.

Au pas d'course qu'on y va.
Je laisse Gaël la sortir et l'aide un peu.

Je ne l'ai pas encore bien vue. Elle est équipée du réservoir de R100 vers foncé c'est tout.

Tain qu'c'est moche vide comme ça.

J'attrape la selle et le garde-boue et pose rapidement l'ensemble dessus.






Ça déchire le Zlip de la grand-mère non ?

Il reste encore deux ou trois truc à faire dessus mais ça va attendre que l'apéro soit servi. Une petite bouteille de champagne ouverte pour l'occasion fait parfaitement l'affaire pour fêter ces réunions.





Les saucisses-lentilles préparées par le maître des lieux sont prêtes






Suivront ensuite des pommes au four





Ce repas ingurgité goulument il sera temps pour nous de repasser dans le jardin pour réaliser les dernières finitions .....