jeudi 29 avril 2010

Patine et ruine

Reprise du chantier.
Pocky, lors de la Flatapa(c)k m'a offert un embrayage complet pratiquement neuf.

Samedi matin j'attaque bien qu'une grosse angine m'atteint depuis une semaine et ne me lâche pas malgré la prise de posologie conseillée par le doctus référendis.

Premières opérations, dépoiler la vieille.
Réservoir, selle, carbus, tige de sélecteur, batterie et son support afin de pouvoir accéder aux entrailles :







Désolidariser le cardan de la boite et le bras oscillant.
Enlever quatre vis.
Trouver quelqu'un pour tirer un peu sur la roue arrière afin de libérer un peu de place.
Et hop la boite est sortie :





Caler un tournevis dans les crans du volant moteur au niveau du démarreur. Cette opération servira à bloquer le volant moteur lors du desserrage des 6 vis qui maintiennent l'ensemble.

Enlever deux vis opposées. Puis y insérer deux vis plus longues avec contre écrou.
Enlever les quatre vis restantes puis desserrer les deux contre écrou lentement jusqu'à ce que le plateau vienne.
Sans cette précaution le plateau vous saute à la tronche :



Une fois déposer ça donne ça :



Recommencer l'opération précédente dans le sens inverse sans oublier de centrer le dixke d'embrayoire.
Si ce n'est pas centré la boite ne rentrera pas.
Moi j'ai utilisé un petit tournevis



Sans oublier un serrage des six vis à 23Nm toujours avec le tournevis coincé dans le volant moteur



Une petite noix de graisse dans le centre cranté du disque ne sera pas du luxe non plus. La revue technique conseille une graisse graphitée. Je n'en ai pas alors j'ai déposé ça qui fera bien l'affaire :



Remonter tout ce que vous avez déposé pour arriver à peu près à ce résultat après avoir finalisé les réglages d'embrayage et de synchro :



N.B :Tout ça parrait rapide mais en fait j'ai terminé de remonter la meule dimanche midi. En effet terrassé par des montées de fièvre j'avais besoin de dormir entre chaque opération.

Puis partez faire un essai ....

La première passe bien, la seconde aussi, les autres rapports ne posent pas de problème.

Mais quelques km plus loin j'entends un bruit bizarre

Je fais tout de suite demi tour pour retrouver le bercail.

La meule cale à 3 bornes de la maison dans un bruit d'enfer du côté droit du moteur
Je redonne un coup de démarreur. Rien à faire. Je vide la batterie en trois coups les gros. Tain va falloir pousser

Il fait beau. Les meule passent. Certaines s'arrêtent. Mais fière comme un bar-tabac je n'accepte aucune aide feignant un arrêt clope.
Puis repartant en poussant mamie d'autres se collent devant moi pour me demander si j'ai besoin d'un coup de main et ce qui est arrivé à mamie.
- Merci. Je ne suis pas très loin de chez moi. C'est un petit problème d'allumage. en moi je boue. Y a que trois bornes mais ça monte et ça descend.
Je profite d'une forte pente pour essayer de redémarrer l'objet des tant d'amour mais aussi de tant de soucis ...

En roue libre contact mis je débraye pour arriver en troisième. Je lâche l'embrayage et elle tousse. Un coup de gaz et le moteur repart dans un bruit tonitruant.
Rien à battre je rentre comme ça. Elle n'avance pas bien vite. j'ai l'impression que les deux côtes qui s'annoncent à moi vont être bien longues.
Ca passe. en force mais ça passe. Je fini l'arrivée à la maison en roue libre. Elle à encore calé à deux pas de la maison. Un coup de poussette et elle est dans le garage.

Un coup de file à Pock pour essayer d'avoir un verdict. Mais je suis énervé et ne pense qu'à trouver une boite d'allumettes pour soulager mes angoisses.

Un second coup de file. Tentage de démarrage pour faire écouter ce bruit de casserole à Gaël et faire quelques essais.
Le diag. semble être positif dans la mesure ou l'accélération se fait toujours sur le cylindre bruyant.
Nous penchons pour une tige de culbuteur voir son poussoir H.S

J'en ai un peu marre et ne veut pas attaquer le démontage cet après-midi. Ça attendra le W-E prochain.

J'enfourche la GS pour aller me défouler et me dirige vers la route des crêtes non loin de chez moi où je m'offrirai, en plus d'une glace vanille-fraise (je sais c'est pas bon pour mon angine mais j'n'en fou), l'enfumage d'une Triumph 1050 ST et d'un 800VFR.

Z'ont morflé les deux là ....


Bilan de l'opération le week-end d'après :
Bah faut tout démonter à nouveau.
Y plus rien sur les bielles. Tout à dû exploser dans le moteur. J'ai retrouvé quelques copeaux dans l'huile.
Le vilebrequin est marqué.

Brèfle, je crois que je n'en finirai jamais avec Mamita.

La bonne nouvelle c'est que le haut moteur est intact

Donc programme futur :
- Dépose du moteur du cadre
- Sortir tout ce qui se trouve dedans
- Faire un gros nettoyage du carter vidé
- Remplacer le vilebrequin par un autre.
- En profiter pour passer à l'arbre à came 336°
- Remplacer les coussins de bielle du côté gauche et en poser d'autres sur celui de droite.
- Remonter le tout
-Atomiser "fingueurinedenoze" la Denise et Kakiol, lors de la montée historique de Bettant programmée le 04 juillet.

Pour arriver à ça, une aide précieuse viendra normalement se joindre à moi courant Juin.

C'est pas une jeunette de 32 ans qui va me faire renoncer !

Pour le moment j'ai des volets à peindre.