dimanche 27 décembre 2009

Retour ééééépique !!!

Le lendemain matin c'est à dire peu avant midi il faudra songer au retour.
Cependant un petit détail reste encore à être réglé.
En effet lors de l'essai sur route au retour de nuit je ne voyais pas à quelle vitesse astronomique je roulais pour cause du lumière inexistante sur l'instrumentation de la fusée.

Qu'à cela ne tienne. Alors que Zabou prend du bon temps gardée notre fureur noire :



Il ne nous faudra sortir la revue technique afin d'étudier les ramifications électriques pour faire quelques tests de continuité et apposer quelques points de soudure afin que la lumière soit.



Un nouveau repas plus tard animé par un jeu de devinettes via un jeu sur internet qui demande de reconnaitre qui est le chanteur ou le groupe qui passe et le titre de la chanson, il est temps pour nous de partir.

Bien que Le Fauve est prêt à bondir on sent tout de même une certaine mélancolie à devoir quitter ces verts espaces :





Café avalé, botté, casqué, ganté c'est le moment du grand départ.
Les premiers tours de roues se font tranquillement. Zabou me suit avec la voiture familiale.
Je commence à bien l'avoir en main après une cinquantaine de kilomètres. Le rythme peut allors s'accélérer. Ca sent un peu l'embrayage fumé mais cette aodeur disparaîtra plus loin emportant avec elle le patinage artistique constaté la veille.

J'apprivoise la bête. Je la dirige, je vise. Mais trajectoire semblent être de plus en plus propre.

Une chose que je constate encore, c'est que la direction est bien plus lourde que sur la GS. J'ai l'impression que c'est un avantage au regard de la souplesse limite floue par moment de mon trail.

Ca y est tout est OK pour moi. Je peux commencer à prendre le rythme qui me convient quand je le désire et ne plus être tributaire des mes angoisses.
Ca roule, ça ronfle, ça vibre, ... C'est l'bonheur !!!

Les kilomètres passent tout seul. Il m'arrive de temps en temps de larguer Zabou en Mégane.

Puis tout à coup après une grosse accélération j'entends la moto qui pétarade. Je me dis dans un premier temps que c'est normal. Ce doit être lors des décélérations. Mais non. Arrivé du côté de Dreux alors qu'il fais déjà nuit je fais une pose à une station service. Elle pétarade de plus. Je crois qu'une soupape est grillée.
Je passe un coup de file à Pock histoire de lui faire un rapport.
Je fais gueuler la moto dans mon combiné. Elle pète de tout ces feux.

Gaël :
J'entends pas grand chose tu sais.

Moi :
J'espère que ce n'est pas ce que je pense.

Gaël :
Attends avant de voir le pire. On va déjà éliminer les cas les plus basiques.
Tu vois le départ des câbles d'accélérateurs à partir du carbu ?

Moi :
Oui.

Pocky :
Tu tire légèrement dessus.

Moi : OK j'essaye.
Bah c'est tout mou.

Pocky :
J'ai la grande joie de t'annoncer que tes soupapes ne sont pas en cause.
Tu as tout simplement cassé un câble d'accélérateur.
Avec un peu de chance t'as cassé le côté gauche. Il te suffira d'accélrer avec la main droite et de trier avec la main gauche sur la câble pété pour essayer de trouver un équilibrage.

Moi : Bon bah je suis un peu soulagé pour les soupapes mais en fait c'est le côté droit qui à lâché.

Pocky :
Bah faut réparer alors.

Moi :
T'es gentil mais il fait nuit. Y a un vent de dingue qui se lève et il commence à pleuvoir. Tu crois que je peux rentrer comme ça ?

Pocky :
Oui mais tu vas en chier.

Moi :
Bon bah merci pour tout.

Je reprends la route non sans avoir au préalable faits part de ces informations à Zabou. Elle devra se tenir prêt de moi maintenant.

Encore trente bornes de nationale à 2X2 deux voies et il est temps pour moi de sortir pour empreinter les départementales. Jusqu'à présent j'arrive à me débattre avec blanchette sans trop de soucis même si la pluie redouble et que comme prédit par Gaël ce n'est pas très agréable.

J'enquille la bifurcation, je commence à vouloir descendre quelques rapports pour attaquer la courbe de déviation.

Et là !!!! Plus possible descendre un rapport. Je comprends tout de suite que j'ai un problème d'embrayage, la poignée gauche ne voulant plus répondre à mes sollicitations

A partir de là il ne faut plus que je m'arrête ni que je cale avant d'arriver à la maison.
Il me semble en plus ne plus avoir de feu à l'arrière.

Zabou me couvre, la pluie ne cesse de tomber, il fait noir, j'ai froid, je traverse quelques villages fantômes à cette heure tardive ce sera ma chance. Je grille un feu avec totue la prudence nécessaire. Arrivé sur Mantes qui est une grande agglomération je fais tous les calculs scientifiques encore possibles pour arriver sur les feux tricolores au moment où ils passent au vert. idem pour les ronds-points.
La dernière côte pour nosu rendre à la maison se laisse entrevoir.

J'arrive saint et sauf à la maison tout en calant juste devant ma porte de garage.

Un dernier coup de file à Pock pour lui dire que je crois avoir pété mon nouveau dikse d'embrayoire tout neuf de la mort qui tue.
Il me dit que c'est fort possib'.

Je suis épuisé. On verra ça demain.

J'ai souffert mais elle est dans le garage :





Le lendemain m'annoncera à nouveau une bonne nouvelle. Après un rapide tour d'horizon je peut constater qu'il ne s'agit en fait de la clavette de commande d'embrayage située en sortie de boite qui est sortie de son logement.

ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉpique !

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