jeudi 8 mai 2008

Galèèèèèèèèère

Le cadre était préparé. La peinture d’apprêt avait subit un léger coup de ponçage au papier à l’eau en 1000. Le tout rangé au fond de la grotte. Quelques déplacements de l’ensemble au fur et à mesure des besoins d’accès.

Sourire radieux sur mon visage. Il est temps de passer la première couche de noir brillant sur l’ossature.

Premiers coups de jets … La peinture se ride à un endroit.

Tout en continuant à badigeonner je me dis que ce n’est pas grave. Un petit coup de ponçage façon peeling énergique en viendra à bout. J’avance tranquillement au spray mais une envie pressante me vient confirmant par la même l’expression « Ça vient comme une envie de pisser » Mes affaires faites je retourne sur mon chef d’œuvre et là … Enfer et damnation ... Le cadre est parsemé de ces rides. Il y en a partout. C’est la catastrophe. J’essaye de réaliser rapidement un ponçage mais la peinture spéciale carrosserie à séchage rapide à déjà prie.

Plongé dans mon dégout je n’ai pas pris le temps de réaliser de photo et me suis empressé de passer une nouvelle couche de décapant sur le cadre.

Vous l’aurez compris, j’ai du remettre la totalité du cadre à nu.

Ce problème vient du fait qu’en manipulant le cadre pour pourvoir accéder aux étagères du garage j’ai du déposer par endroit quelques traces de graisse. Invisibles à l’œil nu mais biens existantes et apparemment en totale contradiction avec la physique moléculaire de cet amalgame.

Cette mésaventure assimilée je me lance dans la révision du démarreur. Il en a besoin je crois.

Démontage complet de tous les éléments, vérifications de composants. Tout va bien. Un coup d’apprêt. Un coup de bombe et voilà un démarreur tout neuf.


Je suis en forme et passe au té de fourche en commençant par un bon décapage :


Après bombage :


Avec les bouchons de fourche chromés ça va être tip-top.


Je me lance à nouveau sur la peinture du cadre. Afin d'éviter les manipulation (on dis jamais deux sans trois mais je ne essayer de déjouer l'adage) je décide suspendre le cadre sur mon échafaudage. Un bon bout de câble plus tard le squelette pendouille au gré de la brise.
Deux passes d'apprêt. Ponçage au 1000. Deux passes de peinture.

La photo n'est pas représentative du résultat. Mais je peux vous assurer que c'est nickel.

Je suis calmé et content.